Sahara: les appels se multiplient pour la protection du chef de la police du Polisario
Les appels fusent de partout depuis quelques jours pour demander la protection du responsable du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, menacé d’être arrêté à son arrivée dans les camps de Tindouf, pour avoir osé soutenir la proposition marocaine d’autonomie au Sahara. Diverses ONG basées en Espagne, à Bruxelles et dans d’autres pays européens ont demandé au secrétaire général de l’ONU, au Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et à d’autres organisations internationales, d’intervenir d’urgence auprès de l’Algérie et du Polisario. Les appels demandent de garantir la sécurité physique de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, Inspecteur général de la police du Polisario, qui a quitté jeudi la Mauritanie pour se rendre dans les camps de Tindouf.
Ces appels à la protection de Mustapha Salma se sont légitimement multipliés depuis que la direction du Polisario a proféré publiquement des menaces à son encontre, allant jusqu’à le stigmatiser de « traître ». Sa femme, ses enfants et sa mère, restés dans les camps de Tindouf en territoire algérien, sont soumis à un harcèlement moral en règle. Leurs connaissances et les sympathisants de Mustapha Salma sont également terrorisés, ont rapporté ces ONG, qui ont adressé des lettres à d’autres organisations internationales de défense des droits humains, en particulier le Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme, Amnesty international et Human Rights Watch. Après 31 ans d’absence, le responsable de la police du Polisario avait décidé il y a 3 mois de se rendre au Maroc pour revoir son père et d’autres membres de sa famille restés dans la ville de Smara. Ville d’où il donnera une conférence de presse dans laquelle il annonce publiquement son adhésion au Plan d’autonomie proposé par le Maroc pour mettre définitivement fin au conflit du Sahara. Mais c’était compter sans le sectarisme de la direction du Polisario, qui lui jette l’anathème sans autre forme de procès. Aujourd’hui, ces défenseurs des droits humains demandent simplement que le responsable du Polisario puisse bénéficier des dispositions de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, lequel stipule : Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
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