‫الرئيسية‬ Actualités Tindouf : Mustapha Salma illustre la dure réalité de la séquestration des populations sahraouies
25 أكتوبر 2010

Tindouf : Mustapha Salma illustre la dure réalité de la séquestration des populations sahraouies

L’un des exemples qui illustrent le mieux la réalité de la séquestration des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, en Algérie, est le cas de l’ancien chef de la police du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, arrêté et détenu à ce jour au secret pour avoir osé soutenir publiquement le plan d’autonomie au Sahara proposé par le Maroc. L’état de siège établi par les services de sécurité algériens autour des camps de Tindouf étouffe la population sahraouie, qui éprouve les plus grandes difficultés à quitter les campements. Se rendre en Mauritanie pour visiter des membres de la famille ou voyager en Europe, est devenu un véritable chemin de croix pour la majorité des sahraouis séquestrés. Les passeports sont aux mains des algériens qui en font un moyen idéal de pression et de chantage. Cette situation de déni des droits les plus élémentaires à la libre circulation, a été vigoureusement dénoncée par des universitaires français et marocains, dimanche 24 octobre lors d’une rencontre d’information organisée au Mans (ouest de la France).

La rencontre a été marquée par la projection du documentaire « les rescapés de l’enfer », qui relate le calvaire d’anciens détenus du Polisario dans les camps de Tindouf. Charles Saint Prot, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) de Paris, et le juriste de renom Abdelhamid El Ouali, qui ont participé à la rencontre, ont appelé la communauté internationale à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle assume sa responsabilité en tant que pays d’accueil tenu de protéger les sahraouis retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf. Il s’agit d’une obligation pour le HCR de recenser ces populations et un devoir pour la communauté internationale de réagir contre cette situation inacceptable qui prévaut dans les camps de Tindouf, où les droits les plus élémentaires sont bafoués, comme en témoigne le cas de Mustapha Salma. « On nous dit qu’il a été libéré, mais nous sommes toujours sans nouvelles de lui », s’est indigné Charles Saint Prot, membre fondateur du Comité de soutien à Ould Sidi Mouloud, créé à Paris par un groupe de juristes, d’avocats, d’experts et de professeurs universitaires français.

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