Droits humains: Amnesty attend d’être saisi sur le cas de Mustapha Salma pour l’adopter
Amnesty International (AI) est toujours sur les traces de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. Elle n’attend qu’un feu vert de sa famille pour entrer en action afin de trouver un dénouement du cas de l’ancien responsable du Polisario. Celui-ci a été enlevé le 21 septembre par les tortionnaires du mouvement séparatiste et séquestré pendant près de deux mois en territoire algérien. Après sa libération au début décembre, le militant sahraoui se retrouve bloqué en Mauritanie, où il est pris en charge par la délégation du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR). Libéré, certes il l’a été, mais son dossier n’a pas été tout à fait clos, puisque Mustapha Salma insiste sur son droit de retourner auprès de son épouse et de ses enfants dans les camps de Tindouf, sauf que les services sécuritaires algériens lui contestent ce retour à son domicile. Des responsables d’Amnesty ont confié au président du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH), Ahmed Herzenni qui était en visite à Londres, que leur organisation attendait d’être directement saisie par la famille de Ould Sidi Mouloud, pour pouvoir adopter son cas et s’en occuper d’une manière méthodique et rigoureuse.
Herzenni affirme aussi avoir abordé avec les dirigeants d’Amnesty International, avec lesquels le CCDH entretient un dialogue permanent et continu, la situation des ressortissants marocains séquestrés dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie). Cependant, selon le président du CCDH, l’organisation humanitaire internationale se plaint des obstructions que lui imposent les autorités algériennes, pour accéder librement aux camps de Tindouf. «Une situation, a-t-il dit, qui limite l’action que l’organisation peut entreprendre”. Selon le directeur pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Malcolm Smart, “le gouvernement algérien nous a informé qu’en raison de nos reproches à l’égard de la situation (des droits de l’homme) en Algérie, nous ne pourrons pas visiter ce pays pour y mener des recherches”. Les agents d’Amnesty International souhaitent avoir un libre accès à tout le territoire algérien y compris aux camps de Tindouf, contrôlés par les séparatistes du Polisario, a insisté Malcolm Smart. En attendant, le militant sahraoui, Mustapha Salma se trouve dans une situation peu enviable à la croisée des chemins entre Smara, sa ville natale et les camps de Tindouf, son lieu de résidence.
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