Mustapha Salma décline des offres d’asile et s’accroche au retour dans les camps de Tindouf

L’ancien responsable de la police du Polisario Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud tient toujours à retourner chez lui, auprès de son épouse et de ses enfants dans les camps de Tindouf. Ce militant sahraoui qui a été installé provisoirement en Mauritanie, par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), exclue pour le moment, toute offre d’asile politique. Dans un entretien accordé à une publication marocaine, le responsable dissident a réitéré son droit de rejoindre sa famille établie à Tindouf, où il est interdit d’accès depuis sa libération le 30 novembre 2010 après une longue détention dans les geôles du Polisario en plein désert algérien. Il avait été intercepté à son retour de la province marocaine de Smara, où il s’était ouvertement prononcé en faveur du plan d’autonomie marocain, promettant d’aller défendre et promouvoir ce projet dans les camps de Tindouf. Mustapha Salma a déclaré au journal «Maroc Hebdo International », que son retour à Tindouf lui permettra de “contribuer à trouver une solution juste au problème du Sahara et de mettre fin à un conflit qui a trop duré et gaspillé les ressources de notre région”, en dehors de toute pression internationale et des campagnes médiatiques.

S’agissant de sa situation actuelle, Mustapha Salma qui se trouve à Nouakchott, a révélé avoir décliné une offre d’asile en Finlande qui lui a été faite par le HCR. Il a néanmoins précisé qu’il n’abordera ce sujet que “si la communauté internationale se trouve dans l’incapacité de me permettre de vivre avec ma famille sur ma terre” et “à condition que cet asile ait lieu dans une région non loin du Sahara, afin, dit-il, qu’il reste en contact permanent avec ses proches. “Cette proximité, a-t-il ajouté, me permettra également de continuer mon combat contre la direction du +Polisario+ et le régime algérien qui le soutient”. Ce militant sahraoui a fait son choix et c’est autres de le respecter comme le stipulent la déclaration universelle des droits de l’homme et le droit international.