Les fils de Selma Ould Sidi Mouloud interpellent le S.G de l’ONU
De nouveaux appels fusent des camps de Tindouf pour la fin du calvaire du militant sahraoui, Selma Mustapha Ould Sidi Mouloud et son retour inconditionnel auprès de sa petite famille à Tindouf, dans le sud-ouest Algérien. Cette fois-ci, l’appel provient de son fils aîné, Mohamed qui a choisi lui aussi d’observer un sit-in devant les locaux de la délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans les camps de Tindouf. Agé à peine de onze ans, Mohamed Ould Sidi Mouloud arborait une banderole sur laquelle il réclamait ni plus ni mois, le retour de son père à son foyer dans les camps de Tindouf, d’où il avait été chassé par les dirigeants du Polisario pour avoir clamé en public, sa préférence pour le plan d’autonomie que le Maroc propose comme solution pour le règlement définitif du conflit du Sahara Occidental. On apprend de sources sahraouies en contact avec leurs proches séquestrés dans les camps de Tindouf, que le petit Mohamed Ould Sidid Mouloud a également remis au délégué du HCR à Tindouf, une lettre destinée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. Dans cette lettre, le fils de Mustapha Salma exhorte en son nom et en celui de ses trois frères, Mehdi, Salma, Al Hafed et de sa petite sœur Meryem, le S.G de l’ONU et toutes les personnes éprises de liberté de les aider à renouer avec leur père, dont ils ont été séparés depuis près de 18 mois.
« Nous disons au HCR, moi et mes frères, qu’un an et demi de séparation forcée avec notre père, est un crime à l’encontre de notre famille », écrit en substance Mohamed Selma dans sa lettre. Après son retour de Smara, une province marocaine du sud, où il s’était rendu en été 2011 pour des retrouvailles familiales, le dissident sahraoui du Polisario, Selma Mustapha Ould Sidi Mouloud, avait été arrêté à son retour chez lui dans les camps de Tindouf. Il a été ensuite torturé et enfermé dans un lieu secret dans le désert algérien par les tortionnaires du Polisario, avant d’être remis aux délégués du HCR en Mauritanie. Depuis juin, Selma Mustapha qui a refusé l’asile dans un pays européen, observe un sit-in ouvert devant les bureaux du Haut Commissariat aux Réfugiés à Nouakchott et attend toujours l’autorisation des autorités d’Alger et de la direction du Polisario de pouvoir retourner auprès des siens dans les camps de Tindouf .
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