Un dissident sahraoui torturé par les tortionnaires du Polisario, fuit en Mauritanie
Les tortionnaires du Polisario n’ont pas trouvé d’autres moyens que la bastonnade et la mutilation physique pour faire taire le rossignole et poète rebelle sahraoui, Najem Allal, juste le temps pour que le médiateur onusien, Christopher Ross achève son bref séjour dans les camps de Tindouf dans le cadre de sa dernière tournée dans la région. La direction du Polisario craignait que le chanteur dissident aille raconter sa version des choses et divulguer des secrets à l’émissaire de Ban Ki-Moon. Pour éviter un tel contact, les milices du Polisario ont reçu pour ordre d’enlever le chanteur Najem Allal, qui après avoir été passé à tabac, a été balancé du bord d’un véhicule en plein désert devant la tente de l’un de ses proches. Suite à ce châtiment, Najem qui soufrait de blessures graves à son épaule et sur tout son corps, a quitté le territoire algérien pour se rendre en Mauritanie en vu de faire soigner.
Il est arrivé mercredi 28 novembre à Nouakchott, où l’attendait l’autre dissident sahraoui, l’ancien chef de la police du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud qui a été banni en Mauritanie pour s’être publiquement déclaré en faveur du Plan d’autonomie marocain pour le Sahara. Des photos transmises à la presse par Mustapha Salma, montent les traces des blessures et de la torture physique sur le corps du chanteur sahraoui Najem Allal. Une fois à Nouakchott, Najem Allal a été pris en charge par Mustapha Salma, dont il partage les convictions politiques et les positions à l’égard des dirigeants du Polisario et de la précarité des conditions de vie des populations sahraouies retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf. D’ailleurs, les ONG internationales de défense des droits de l’homme craignent que le chanteur soit à son tour, forcé par les dirigeants du Polisario à s’exiler. Les photos diffusées sur le Net sont à méditer par tous les sympathisants des séparatistes/tortionnaires du Polisario et devraient constituer matière à réflexion tant au médiateur onusien, Christopher Ross qu’à la présidente de la fondation J.F Kennedy pour la Justice et les droits de l’homme, Kerry Kennedy ou à la grande comédienne séparatiste sahraouie, Aminatou Haidar, qui se prend pour une nouvelle Ghandi du désert. Ces derniers et leurs semblables, n’ont jamais osé évoquer les cas de torture et de violations des droits humains dans les camps de Tindouf. Par contre, leurs critiques acerbes ne tarissent pas sur la situation au Sahara Occidental, à moins qu’ils ne soient de fanatiques adeptes de la politique de deux poids, deux mesures. Dans ce cas de figure, ils méritent fort bien des « éloges », commente un ancien diplomate qui était en poste à Nouakchott. A signaler au passage que le maire de la municipalité italienne Lazio a octroyé la nationalité « honoris causa » au militant sahraoui, Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud lors d’une cérémonie officielle le lundi 27 novembre. C’est la première fois dans l’histoire de l’Italie que la nationalité « honoris causa » est attribuée à un militant sahraoui.
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