Le cas humanitaire de Mustapha Salma soulevé au FSM de Tunis
Le cas du militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud banni depuis plus de deux ans en Mauritanie, resurgi dans les débats du Forum social mondial (FSM) de Tunis. Des militants des droits de l’Homme et des activistes qui participaient au forum des altermondialistes ont plaidé pour la levée de l’injustice qui frappe le militant sahraoui Mustapha Salma. Ils ont appelé samedi, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à prêter attention au cas humanitaire de l’ancien chef de police du Front Polisario qui a été éloigné de force fin 2010, de sa famille dans les camps de Tindouf, pour avoir déclaré ouvertement qu’il était favorable au plan d’autonomie marocain. Les militants, membres du Mouvement international pour le soutien de la question du Sahara marocain et du parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, ont adressé une lettre en ce sens, au HCR. Ils rappellent que leur Mouvement avait informé le HCR, à maintes reprises, que l’expulsion de ce militant des camps de Tindouf et son éloignement de sa famille, constituent un acte qui “porte une grave atteinte aux droits individuels, à la liberté de mouvement et d’expression et au droit de regroupement familial”. Ils ont également appelé le HCR à intervenir sans délais, afin de rétablir Mustapha Salma dans ses droits légitimes pour lui permettre de renouer avec ses proches et ses enfants dans les camps de Tindouf. L’ONG sahraouie invite par ailleurs, le HCR à se pencher sur les conditions de vie déplorables des populations sahraouies dans le sud-ouest de l’Algérie. “Nos frères dans les camps du Polisario, rappelle le document, font l’objet quotidiennement de toutes formes d’humiliation et de pratiques irrespectueuses de la dignité humaine et sont privés de leurs libertés” individuelles et collectives.
Les pratiques d’esclavagisme et la déportation des enfants à bas âge dans les camps d’endoctrinement en Algérie et à Cuba, ajoute la même source, sont aggravées par les cas de viol commis par les responsables des camps de Tindouf, à l’encontre de la gente féminine sahraouie. Le cas de Khadijtou Mahmoud Mohamed Zoubair, violentée sexuellement par le représentant du Polisario à Alger, Brahim Ghali, constitue, selon l’ONG, l’illustration manifeste «des crimes horribles et des violations des droits de l’Homme commis par les dirigeants du Polisario en toute impunité». L’ONG sahraouie appelle enfin le Conseil de sécurité de l’ONU, à inclure dans son prochain rapport d’avril 2013, une recommandation portant sur la protection de tous les séquestrés à Tindouf contre la violence et à traduire en justice les auteurs de tels crimes.
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