Driss Lachgar va à la rencontre du militant sahraoui, Mustapha Salma
Une délégation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a profité de sa visite de trois jours en Mauritanie, pour aller à la rencontre du militant sahraoui, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, banni il y a près de trois des camps de Tindouf.
Il s’agit, selon des sources proches de la délégation, conduite par le premier secrétaire du parti de la rose, Driss Lachgar, d’un geste de solidarité avec l’ancien chef de police du Polisario qui poursuit son sit-in devant le bureau du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) à Nouakchott.
Mustapha Salma avait par ailleurs, interrompu, fin juin dernier, une grève de la faim qui a duré 39 jours, à la demande des membres de sa famille qui s’inquiétaient pour la dégradation de son état de santé.
Lachgar qui était accompagné de Badiâa Radi, membre du bureau politique de l’USFP et d’El Moussaoui El Ajlaouile, membre du secrétariat aux relations extérieures du parti, a confié à la MAP, que leur rencontre avec Mustapha Salma était motivée par un devoir humanitaire. Il a en outre précisé avoir réaffirmé la solidarité de son parti avec le militant sahraoui et son soutien à ses revendications justes et légitimes de rencontrer les membres de sa famille et d’exprimer librement ses opinions.
Mustapha Salma a été appréhendé par les milices armées du Polisario et des unités de l’armée algérienne, à son retour de la ville marocaine de Smara où, à l’issue d’une visite à sa famille, il s’était exprimé publiquement en faveur du plan d’autonomie marocain comme solution au conflit du Sahara Occidental opposant le Maroc au Front Polisario.
Il avait été alors torturé et emprisonné pendant plus de trois mois dans un lieu secret en plein désert algérien, avant d’être relâché et extradé manu militari, fin 2010, vers la Mauritanie sous la pression des ONG internationales de défense des droits de l’homme.
Depuis cette date, le militant sahraoui n’a plus revu son épouse et ses cinq enfants gardés en otages dans les camps de Tindouf par les tortionnaires du Polisario.
Pour le chef du parti socialiste marocain, le cas humanitaire déplorable de Mustapha Salma est « un cas concret au sujet duquel l’opinion publique internationale se montre ingrate ». Et le chef de l’USFP d’affirmer qu’Alger demeure responsable de toutes les atrocités et crimes commis dans les camps de Tindouf.
امتلاك خط هاتفي خط أحمر …الجزائر تعزل الصحراويين بالمخيمات عن حقيقة الرفاهية في الأقاليم المغربية
في خطوة تزيد من معاناة الصحراويين في مخيمات تندوف بالجزائر، أصبح من غير الممكن لهم، ابتداء…