Tindouf : le sort des jeunes filles sahraouies toujours plus inquiétant
Le sort de nombreuses jeunes filles sahraouies dans les camps de Tindouf revient régulièrement sur le devant de la scène, comme le cas des étudiantes sahraouies violentées à “Ghriss”, dans la wilaya de Mascara en Algérie, ou celui des trois jeunes femmes, originaires des camps et portant la nationalité espagnole, dont la séquestration par le Polisario a été dénoncée par Human Right Watch (HRW).
Les filles retenues à Ghriss où elles se sont rendues pour poursuivre leurs études, ont été victimes d’agressions physiques et de menace de viol. Des inconnus les ont menacées au cas où elles décident de quitter le territoire algérien.
Retenues contre leur gré dans l’internat d’un établissement scolaire à “Ghriss”, les jeunes filles demandent de retourner à leurs familles dans les camps de Tindouf ou d’être déplacées dans un autre lieu plus sûr en dehors du territoire algérien.
Plusieurs organisations humanitaires internationales appellent régulièrement à lever le siège contre les femmes retenues de force par le Polisario à Tindouf. Il n’est plus acceptable d’exploiter les femmes et de les priver de leur droit à l’éducation et au bénéfice des services sociaux et médicaux. Il devient urgent de leur laisser le choix de retourner dans leurs familles dans les provinces du sud du Maroc, pour bénéficier des services sociaux, médicaux et scolaires disponibles.
De son côté, Forsatin a appelé à la libération des filles sahraouies séquestrées à Ghriss. Il a également mis en garde les autorités algériennes et a engagé leur entière responsabilité sur tout ce qui peut toucher les étudiantes sahraouies sur le territoire algérien.
Par ailleurs, HRW a dénoncé la poursuite de la séquestration à Tindouf de trois jeunes femmes, originaires des camps et portant la nationalité espagnole. Il s’agit de Najiba Belkassem, 25 ans, d’origine sahraouie ayant grandi dans une famille espagnole à Huelva, et qui est retenue de force à Tindouf depuis décembre 2013, Darja M’barek Salma, 26 ans, détenue dans les camps depuis janvier 2014, et Maalouma Morales Di Matous, 22 ans, séquestrée depuis décembre 2015.
Jusqu’à présent, les autorités algériennes restent sourdes aux appels des familles adoptives et des amis des jeunes filles en Espagne. Depuis le pays ibérique, ils continuent leur combat à travers la presse espagnole et les réseaux sociaux pour défendre le droit des trois séquestrées à choisir leur lieu de résidence et à circuler librement.
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