La mobilisation pour la libération de Mustapha Salma ne faiblit pas
La mobilisation pour la libération du dissent du Polisario Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ne faiblit pas, au Maroc comme à l’étranger. Confortés par les réactions indignées des ONG internationales, notamment Amnesty International, Human Rights Watch et la FIDH, de nombreuses associations de marocains en Europe sont montées au créneau pour demander la libération inconditionnelle de cet homme, dont le seul tort est d’avoir publiquement clamé son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara. L’initiative du Forum Civil des Marocains d’Europe (FCME), qui regroupe des centaines de réseaux et d’associations de citoyens européens d’origine marocaine, de constituer une Commission juridique en Europe intervient dans ce cadre. Le Forum entend ainsi porter devant la justice européenne l’affaire de l’enlèvement de Mustapha Salma par le Polisario et de sa détention au secret sur le territoire algérien. La Commission juridique, composée d’avocats européens, se réunira bientôt à Madrid pour préparer les poursuites judiciaires qui seront engagées devant des juridictions européennes et internationales contre les responsables de cet enlèvement. Mais d’ores et déjà, le FCME qui a son siège administratif à Madrid, a redoublé ses actions de sensibilisation au niveau européen, en adressant une lettre au président du Parlement Européen. Le Forum y demande l’intervention des parlementaires européens pour exiger la libération du dissident du Polisario, et l’ouverture d’une enquête sur son enlèvement et, plus généralement, sur les violations des droits de l’Homme commises contre les populations sahraouies dans les camps de Tindouf. D’un autre côté, le Maroc a exprimé à Genève, sa profonde préoccupation pour le refus opposé par le Polisario et l’Algérie au HCR, depuis plus de trois décennies, de procéder à l’enregistrement des populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Ce refus s’inscrit à contre-courant de l’appel du Secrétaire général des Nations Unies, dans son rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara, d’avril 2010, dans lequel il « demande qu’on réfléchisse sérieusement à l’idée de procéder à un recensement des réfugiés et de mettre en oeuvre un programme d’entretiens individuels ». C’est dans ce sens que s’inscrit la position marocaine constante appelant au recensement et à l’enregistrement des populations sahraouies des camps de Tindouf. D’autant plus que l’enregistrement n’est pas une opération politique, mais un outil de protection et un instrument rationnel pour une action humanitaire efficiente.
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